Le seigle, une source de protéines végétales
Le goût d'un pain de seigle est très différent de celui d'un pain 100 % blé : il a plus de caractère, un goût de noix, une saveur presque sucrée et douce.
C'est une céréale très peu répandue au bénéfice de la farine de blé blanche réputée plus facile à travailler, à pétrir, à mélanger, etc.
Pourtant, c'est un grain riche en sélénium, en protéines végétales comme souligné dans le titre de l'article, en fibres et en fer.
Cela vaut le coup de mettre la main à la pâte, la farine de seigle étant très économique (je l'achète à 1,60 € le kilo chez un producteur local bio qui travaille selon le cahier des charges Demeter et qui utilise la meule de pierre pour tranformer le grain en farine) et délicieuse. Son petit inconvénient est d'être plutôt collante. Je préfère donc la mélanger avec de l'épeautre ou du blé kamut.
Invitons la variété dans nos assiettes : l'épeautre, le seigle, le blé kamut, le sarrasin (sans gluten),le maïs...
En plus d'être monotone, le manque de variété nous prive potentiellement des bienfaits de nombreux végétaux qui gagnent à être connus.
Pour un pain moyen, mélangez une pincée de sel, 100 g de farine de blé kamut, 100 g de farine de seigle type T80, 50 g de farine de lupin, deux cuillères à café de levain bio (en magasin bio), un filet d'huile d'olive et de l'eau tiède (ou du lait végétal tiède).
Pétrir pendant 5 minutes et laisser lever dans un endroit plutôt chaud.
Une heure 30 plus tard, on dégaze la pâte. On la recouvre de semoule de maïs, on forme le pain à l'aide d'un rouleau à pâtisserie ou avec les mains.
Laissez lever un quart d'heure, le temps de faire chauffer une poêle ou le four et faite cuire pendant une vingtaine de minutes.
Ici, j'ai accompagné le pain d'un peu de quinoa, d'une fondue de poireaux aux raisins secs et crème végétale ainsi que de carottes râpées.